Le sol joue un rôle tout à fait central en agriculture biologique. Ce département utilise des essais au champ de longue durée et des essais réalisés sur des domaines agricoles pour étudier les influences des systèmes agricoles biologiques et conventionnels sur la qualité du sol et sur l’efficience des engrais et de l’énergie. Les associations de microorganismes et leurs fonctions dans la minéralisation de la matière organique et dans la formation de l’humus sont ici d’un grand intérêt. Pour optimaliser les rendements des grandes cultures et des cultures maraîchères tout en ménageant les ressources naturelles, le groupe étudie les possibilités de travail réduit du sol et d’utiliser des bactéries édaphiques utiles et des mycorhizes, mais aussi l’amélioration des cycles des éléments nutritifs par la rotation culturale. Nous recherchons en outre aussi des sources alternatives de phosphore dans les produits recyclés. Dans le domaine du sol et du climat, ce sont les émissions de gaz à effet de serre provoquées par l’utilisation agricole du sol qui sont quantifiées pour en déduire des mesures pour lutter contre le bouleversement climatique. Et nos recherches portent aussi sur des techniques agronomiques capables de garantir une bonne adaptation au changement climatique.