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Rencontre du réseau et sortie de cinq nouveaux films: le FiBL élargit l’offre de conseil sur la mise à mort à la ferme

Dans la moitié gauche, l'image d'une vache avec un appareil d'étourdissement, à droite, six personnes en interview.

Dans plusieurs vidéos du FiBLFilm, des agricultrices et agriculteurs partagent leurs connaissances sur la mise à mort à la ferme: Samuel Emmenegger, Petra Hebeisen, Christian Rüfenacht, Jürg Schluep, Cäsar Bürgi et Raphael Schluep (d’en haut à gauche dans le sens des aiguilles d'une montre). À gauche, une photo illustrative provenant de la ferme du FiBL. (Photo: FiBL, Franziska Hämmerli, les captures d'écran sont tirées des vidéos)

De plus en plus d'exploitations s'intéressent à la mise à mort à la ferme ou s’investissent déjà dans cette méthode sans transport d'animaux vivants. Le FiBL les aide à trouver la bonne voie. Pour cela, cinq films présentant des exploitations recourant à cette pratique viennent d'être mis en ligne à l'occasion d'une rencontre du réseau à Frick.

(Frick, 17.03.2025) Échanger, soutenir, apprendre les uns des autres - ces objectifs étaient au centre de la "Rencontre du réseau Mise à mort à la ferme" soutenue par la Fondation Haldimann qui s'est tenue récemment au FiBL. Le cœur de la manifestation a été la première de cinq nouvelles vidéos du FiBL sur la mise à mort à la ferme. 

Des perspectives variées enrichissent les échanges

La mise à mort à la ferme et au pâturage offre une alternative pratique et respectueuse du bien-être des animaux à l'abattage conventionnel. En tuant les animaux à la ferme, il est possible de minimiser les facteurs de stress tels que le transport, les environnements inhabituels et les longs délais d'attente. Dans les films du FiBL, des responsables d'exploitation expliquent comment et pourquoi ils ont commencé à pratiquer l'abattage à la ferme, quelles expériences ils ont acquises et comment ils ont optimisé les processus pour leur exploitation. 

Plus de 50 personnes ont participé à la journée et contribué à son succès selon les organisatrices, parmi elles des représentantes et représentants de KAGfreiland, de la Protection suisse des animaux PSA, des services vétérinaires des cantons d'Argovie et de Zurich ainsi que du centre de formation professionnelle Nature & Alimentation de Lucerne. Des pionniers de l'abattage à la ferme et au pâturage ont rencontré des responsables d'exploitation qui n'en sont encore qu'à leurs débuts et qui planifient seulement l'abattage à la ferme. La diversité des perspectives et des expériences a enrichi le dialogue et créé une atmosphère constructive et valorisante.

Discussions controversées sur les prix et la commercialisation

Patrick Bangerter, responsable de l'hygiène des viandes au service vétérinaire argovien, a expliqué les exigences officielles en matière de mise à mort à la ferme. Les personnes présentes l'ont interpellé avec des questions critiques, ce qui a donné lieu à une discussion constructive. Il s'agissait notamment des exigences élevées en matière de bien-être animal et des coûts qui y sont liés. Tout le monde s'est accordé à dire qu'il s'agit des deux faces d'une même médaille, qui ne peuvent être conciliées que par un prix de la viande approprié. 

La commercialisation a été considérée comme un défi par de nombreux responsables d'exploitation. Certes, le contact avec la clientèle par le biais de la vente directe présente de grands avantages, mais il exige aussi un fort engagement. Le client ou la cliente typique est celui ou celle qui accorde une grande importance au bien-être des animaux et qui achète de manière réfléchie. Milena Burri, experte du FiBL en matière d'abattage et de mise à mort à la ferme, a présenté une offre destinée aux personnes pratiquant la vente directe: sur le portail bioactualites.ch, les exploitations qui proposent de la viande issue de l'abattage à la ferme et des services peuvent faire figurer leur offre sur une carte. 

Discussions animées dans l'étable

L'après-midi, les discussions animées se sont poursuivies à l'étable: Pascal Nägele, le fermier de la ferme du FiBL, et Milena Burri ont effectué une visite de la ferme du FiBL, où l'on pratique également l'abattage à la ferme depuis quelques mois. Cela s'inscrit dans les activités du FiBL en matière de recherche et de vulgarisation. Les chercheuses et chercheurs du FiBL Luca Realini, Jenny Dowse, Anna Jenni ainsi que l'agriculteur Urs Rubi ont présenté leurs projets portant sur l'abattage à la ferme de bovins, de volailles, de porcs et de petits ruminants. La journée s'est terminée par le lancement de la "bourse aux parrains/marraines", afin d'encourager le soutien mutuel même après la rencontre du réseau.

Pour en savoir plus

FiBL Kontakte

  • Milena Burri, Tierhaltung & Tierzucht, Departement für Nutztierwissenschaften, FiBL Schweiz
  • Adrian Krebs, Mediensprecher FiBL Schweiz

Liens

Vidéos sur FiBLFilm (YouTube)

Dans cinq vidéos du FiBL sur la mise à mort à la ferme, des responsables d'exploitation expliquent comment et pourquoi ils ont commencé à abattre des animaux à la ferme, quelles expériences ils ont acquises et comment ils ont optimisé les processus pour leur exploitation.

  • Mise à mort à la ferme avec cornadis B&M, chargeur et remorque avec bâche chez Samuel et Fabienne Emmenegger, Schwarzacherhof, Zeihen, canton d'Argovie.
  • Mise à mort de bovins à la ferme avec cage de contention et T-Trailer chez Christian Rüfenacht, Farm Fresh, Longirod, canton de Vaud.
  • Mise à mort à la ferme avec prestataire de services et unité d'abattage mobile chez Petra Hebeisen, Hof ufem Port, Fahrni bei Thun, canton de Berne.
  • Mise à mort à la ferme avec cornadis, chariot élévateur et bétaillère transformée chez Jürg et Raphael Schluep, Bucheggberger Hereford, Messen, canton de Soleure.
  • Mise à mort à la ferme avec T-trailer et cornadis modifié chez Lena et Cäsar Bürgi, ferme Silberdistel, Holderbank, canton de Soleure.

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