(Frick, le 23.11.2021) La demande en aliments biologiques a fortement augmenté au cours des derniers mois. En quoi les aliments biologiques se distinguent-ils des aliments produits de manière conventionnelle et qu’en résulte-t-il en termes de durabilité ? Les consommatrices et consommateurs se questionnent régulièrement sur les denrées alimentaires qu’ils consomment. Le dossier du FiBL intitulé "Durabilité et qualité des aliments biologiques", dont la troisième édition a été entièrement révisée, peut apporter des réponses à certaines de ces questions. Publié en novembre 2021, il présente de nombreuses données sur le thème de l’alimentation. Des chercheuses et chercheurs du FiBL ont publié une synthèse des résultats d’études scientifiques rédigée dans un langage parfaitement compréhensible, offrant ainsi des réponses à des questions touchant de près la société, parmi lesquelles :
- Comment produire des fruits et des légumes sans utiliser de pesticides de synthèse ?
- En quoi les aliments biologiques sont-ils meilleurs pour la santé que les aliments conventionnels ?
- S’agissant des emballages des aliments biologiques, quels critères de choix permettent de respecter l’environnement et d’éviter les substances toxiques ?
- Comment l’agriculture biologique contribue-t-elle au bien-être des animaux et quels sont les nouveaux concepts développés à cet effet ?
- À quoi devrait ressembler une assiette santé mondiale pour nous permettre de garder la santé et de protéger notre planète ?
L’exemple de l’assiette santé
L’un des chapitres de ce dossier nous donne un aperçu de ce à quoi une assiette santé mondiale devrait ressembler pour nous permettre de garder la santé et de protéger notre planète. En s’inspirant du régime de référence Planetary Health Diet, cette assiette devrait se composer pour moitié de fruits et de légumes et pour moitié de céréales complètes, de protéines végétales (haricots, lentilles, noix, etc.), d’huiles végétales insaturées, de quantités modestes de viande et de produits laitiers, et de quelques sucres ajoutés et légumes féculents. La publication montre également ce que cette assiette santé pourrait signifier pour le système alimentaire suisse.
"En Suisse, une quantité modeste de viande impliquerait par exemple de supprimer une à deux saucisses sur trois", explique Ursula Kretzschmar, experte en qualité et transformation des aliments au FiBL Suisse. La co-autrice de la nouvelle publication se réjouit de constater que la formulation se veut encore plus claire et plus attrayante grâce à l’ajout de nouveaux graphiques et de nouvelles visualisations. Elle souligne : "L’assiette santé illustre parfaitement la manière dont on peut communiquer des résultats scientifiques importants. En même temps, le dossier présente une grande diversité de données. Il explique par exemple pourquoi dix fois plus d’additifs sont autorisés dans les aliments conventionnels que dans les aliments biologiques. En outre, la publication souligne le fait qu’il existe des emballages en plastique biodégradables, tout cela dans un langage parfaitement accessible."
Plus d’informations
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Le dossier a été réalisé en collaboration avec FQH, le réseau international de recherche sur la qualité des aliments et la santé.