L’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL) a pris connaissance avec étonnement du titre de l’article publié dans le Tages-Anzeiger du 3 février 2011. Voici la traduction de ce titre : « Le Oeko-Institut estime que le maïs modifié génétiquement est inoffensif ». Or les essais cités dans cet article ne permettent pas du tout de tirer la conclusion que le maïs modifié génétiquement est soit inoffensif, soit nuisible.
Le FiBL participe à quelques projets de recherche concernant les plantes modifiées génétiquement. Pour Urs Niggli, directeur du FiBL, la participation à ces projets est importante : « Nous voulons activement contribuer à ce que des questions que les paysannes et paysans bio considèrent comme centrales, et auxquelles ils n’ont pas encore reçu de réponse, soient clarifiées ».
Pour Urs Niggli, il est clair que la dissémination d’OGM dans notre petite Suisse n’est pas une option pour le développement d’une stratégie de qualité pour l’agriculture suisse. En effet, la coexistence d’OGM et de cultures non manipulées génétiquement poserait de gros problèmes, et la liberté de choix des consommateurs ne serait pas garantie.
Par ailleurs, un groupe d’experts a étudié avec le FiBL l’influence des OGM sur la durabilité de l’agriculture suisse. Les travaux de ce groupe ont montré que ni les plantes modifiées génétiquement qui sont déjà cultivées dans divers pays, ni celles qui sont en voie d’élaboration, n’apportent des avantages écologiques ou économiques à l’agriculture suisse.
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Interlocuteur au FiBL: Urs Niggli