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L’utilisation raisonnable des terres agricoles favorise la biodiversité

(Frick, 28.10.2010) Dans le cadre de la Conférence sur la biodiversité de Nagoya, les États conviendront demain d’un plan stratégique pour les dix prochaines années. Dans ce contexte, la délégation Suisse s’engage notamment en faveur des méthodes agricoles durables. De nombreuses études prouvent qu’elles favorisent la biodiversité. Voilà pourquoi l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL) soutient la position suisse.
Sous nos latitudes, les activités agricoles respectueuses de la nature ont contribué à la biodiversité et, aujourd’hui, par exemple dans les points chauds («hotspots») de biodiversité des Alpes, elles assurent sa conservation. Les points chauds de biodiversité sont en général de petites zones où on trouve des espèces remarquables et particulièrement menacées. En effet, sans l’activité agricole l’embuissonnement fait vite place à la forêt, et la diversité des espèces et des biotopes régresse alors fortement.

Davantage de surfaces naturelles, d’espèces et d’individus

Des programmes spéciaux de protection des espèces sont souvent nécessaires pour conserver les espèces rares ou menacées, car les programmes habituels de compensation écologique prévus pour les terres cultivées ne sont pas suffisants. L’agriculture extensive et adaptée aux conditions locales est par contre décisive à cet égard. Le meilleur exemple en est l’agriculture biologique combinée à de fortes proportions de surfaces naturelles ou proches de la nature. De nombreuses études comparatives internationales sur l’influence des systèmes agricoles conventionnels et biologiques prouvent que les fermes biologiques ont suivant l’altitude entre 46 et 72 pour cent de surfaces proches de la nature de plus et qu’elles hébergent 30 pour cent d’espèces de plus et 50 pour cent d’individus de plus.

Une meilleure adaptation aux changements de l’environnement

La biodiversité est une base importante pour le fonctionnement de nombreux processus vitaux pour l’équilibre naturel. Les biotopes plus riches en espèces peuvent mieux s’adapter aux changements de l’environnement. Par exemple, les prairies alpestres riches en espèces souffrent moins de l’érosion et leur rendement est plus stable en cas de période sèche. L’augmentation de la biodiversité et les plus grandes densités de population de certaines espèces constatées dans les fermes biologiques influencent positivement toute une série de processus écologiques importants. Il est ainsi prouvé que l’agriculture biologique améliore des fonctions vitales comme la pollinisation, la diminution de l’érosion des sols cultivés, la dégradation des déjections animales dans les pâturages ou encore la répression naturelles des ravageurs présents dans les sols et les cultures.

Plus d'information

Contacts

  • Jacqueline Forster-Zigerli, FiBL, Communication
  • Dr. Lukas Pfiffner, FiBL, Protection des plantes et Biodiversité

Liens  (en allemand)

fibl.org: Sujet Biodiversité

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Photos Communiqué de presse 'L’utilisation raisonnable des terres agricoles favorise la biodiversité'

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