125 personnes originaires de toute la suisse et des pays voisins, vignerons, chercheurs, conseillers, commerciaux, décideurs et services cantonaux ont participé au congrès de la viti-viniculture biologique organisé par le FiBL le 12 mars à la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) de Sion dans le canton de Vaud. La manifestation a rencontré un franc succès grâce à la qualité des interventions et la diversité des thèmes abordés.
Il a en effet été question de la reconversion des vignobles en terrasse, qui s'est déroulée sous forme d'échanges et d'interactions entre Maxime Verzier, vigneron dans les Côtes du Rhône, et Bruno Vuillier, du domaine du Mont d'or en Valais, qui se sont tous deux livrés avec sincérité quant à leur expérience et vécu.
Nombreuses opportunités
Les expertises documentées et apports chiffrés quant au marché des vins d'Alexandre Mondoux (Observatoire suisse du marché des vins) et Angela Deppeler (Bio Suisse) ont captivé l'auditoire. Malgré la croissance continue du nombre d'exploitations Bio, l'avenir du marché se pose en effet : Vins mousseux, nature, piwis, peu alcoolisés. Les opportunités sont nombreuses, mais le contexte réglementaire pose encore passablement question.
L'innovation variétale a ensuite été largement abordée, au travers entre autres du risque de contournement des résistances sur les cépages Piwis. S'est notamment posée la question de savoir comment accompagner les producteurs dans l'utilisation de ces variétés (pourcentage, protection, etc.).
L'élaboration des vins sans alcool a enfin fait l'objet d'une présentation et d'une dégustation, qui a donné lieu à passablement de réactions, tant concernant leurs qualités gustatives que leur potentiel commercial.